L’Agence Goodwin est reconnue depuis plus de trente ans comme une référence dans le milieu culturel. L’équipe possède une vaste expérience des rouages de la production ainsi qu’une connaissance approfondie de la représentation et de la négociation dans toutes les formes d’expression artistique.
L'Agence Goodwin est la doyenne des agences de sa catégorie au Québec. Encore aujourd'hui, elle est la seule à compter autant d'artistes dans des domaines aussi différents.
De plus, à l'instar des grandes agences américaines, l'Agence Goodwin travaille à initier des projets télévisuels, cinématographiques, théâtraux, littéraires, de comédies musicales et de spectacles, afin de faire rayonner l'immense talent des artistes du Québec.
Début
Dans les années 1960, John Goodwin était consultant en gestion. Ses compétences et son expertise couvraient un large éventail de domaines, de l'administration à la gestion de crise en passant par le recrutement de cadres, entre autres.
Un jour de 1969, il est venu en aide à des entreprises œuvrant dans le secteur culturel, comme l'Orchestre symphonique de Montréal et, plus particulièrement, au légendaire Théâtre de Quat'Sous. Ce fut une révélation. Son savoir-faire en gestion et sa passion pour les arts de la scène ont été réunis.
Un jeune écrivain prometteur, qui travaillait avec le théâtre, a attiré son attention. John lui a proposé d’être son agent. Au fil des ans, il a guidé ce client - son tout premier – au sommet. Devenu un géant littéraire décoré et récompensé dans le monde entier et dont les livres et les pièces ont été traduits en 40 langues, Michel Tremblay est, encore et toujours, un client de l'agence.
Au cours des deux décennies suivantes, John a fondé John C. Goodwin & Associés. C’est à ce moment qu’un acteur de premier plan est entré en scène : Camille Goodwin, sa femme. Elle appuyait John avec doigté et assurance, dans des fonctions clés au sein de l’agence qui se développait très rapidement autour des axes de représentations artistiques et de productions théâtrales.
À cette époque, nombre d’artistes ne parvenaient pas à suivre l'évolution rapide des réalités du secteur. Ces nouvelles complexités les rendaient vulnérables à la signature de contrats qui n'étaient pas dans leurs meilleurs intérêts.
John et Camille ont négocié des contrats qui protègent et favorisent les intérêts de leurs clients, pavant ainsi la voie à un avenir plus équitable pour les artistes du cinéma, de la télévision et du théâtre. L'entreprise a grandi.
Malheureusement, John Goodwin est décédé en 1988. Toutes deux inscrites en droit, les filles Goodwin, les jumelles Nathalie et Marie-Claude, avaient encore deux ans d’études à compléter avant d'obtenir leur diplôme. Elles ont exhorté leur mère à poursuivre les activités de l’agence pendant les deux années suivantes et lui ont promis de venir l'aider dès qu'elles le pourraient.
Une nouvelle génération
Lorsque les sœurs Goodwin ont obtenu leur diplôme en 1990, le moment ne pouvait être mieux choisi. Les parents de Nathalie et de Marie-Claude avaient établi l'entreprise sur des bases solides. C’était à elles, maintenant, de poursuivre sur cette lancée.
L'industrie du divertissement était alors en plein essor, et les relations de travail, comme les ententes contractuelles, étaient de plus en plus complexes. Le rôle consultatif et l'importance des avocats évoluaient de façon spectaculaire, ceux-ci passant des coulisses à la scène centrale de la gestion.
L'agence comptait désormais non pas une, mais deux conseillères juridiques, toutes deux imprégnées de l'entreprise familiale depuis leur enfance. Avec leur mère Camille, Nathalie et Marie-Claude Goodwin ont surfé sur les vagues du changement, ont fondé l’Agence Goodwin et ont commencé à se concentrer sur les marchés étrangers, ont élargi leur clientèle et ont mené l'agence au sommet dans son domaine. Elles sont aujourd’hui un modèle pour les autres agences culturelles dans la promotion et la gérance de carrières d’artistes canadiens qui rayonnent aux quatre coins du monde.